Sept idées préconçues sur le métier de consultant

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Publié le :

15

June

2017

Temps de lecture :

4 minutes

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Sept idées préconçues sur le métier de consultant
Article mis à jour le

Portée aux nues ou vivement critiquée, la profession de consultant inspire bien des idées préconçues. Le conseil est un métier peu règlementé qui souffre donc d’excès : manque de sens concret, horaires à rallonge, valeur ajoutée parfois peu évidente...  Pourtant, pratiqué dans les règles de l’art, le métier de consultant est passionnant.

Un bon consultant apporte une valeur ajoutée inestimable pour les entreprises, au point souvent de devenir incontournable. Bilan en 7 points de la part d’un cabinet de conseil spécialisé dans la transformation digitale.

1) Le conseil est un accélérateur de carrière

VRAI. L’expérience le prouve : après quelques années d'expérience, les consultants issus de bonnes sociétés de conseil accèdent souvent à des postes de haut niveau. Un consultant expérimenté dispose en effet de plusieurs atouts : une formation de haut niveau, l’expérience de contextes très divers, la capacité à gérer des situations complexes. Après plusieurs missions, il dispose aussi d’un précieux réseau relationnel. On dit que trois ans de conseil équivalent à un MBA, cet adage a une part de vérité.

2) Etre consultant à la sortie de l’école n’a pas de sens

VRAI et FAUX. Dans une société de conseil sérieuse, un jeune diplômé ne sera jamais propulsé conseiller d’un patron du CAC 40 car son expérience est trop limitée. En revanche, ses capacités d’analyse, sa créativité sont très utiles au sein d’une équipe menée par des seniors. Le jeune diplômé participera au recueil des besoins, aux entretiens, à l’analyse de données et à la formalisation des documents.

3) Tout le monde peut devenir consultant

FAUX. On n’a rien sans rien. Le métier de consultant est exigeant. Il implique une capacité de travail, des qualités intellectuelles et relationnelles supérieures à la moyenne. Changeant souvent de missions, un consultant doit aussi disposer d'une capacité d’apprentissage élevée et d’une grande flexibilité intellectuelle. Parce qu’il intervient dans des contextes complexes et souvent difficiles, le consultant doit aussi résister au stress.

4) Un consultant ne produit rien de concret.  

FAUX. L’époque du consultant produisant des slides dans sa tour d’ivoire est révolue. Les entreprises demandent désormais des résultats opérationnels. Le consultant doit être polyvalent. Visionnaire, il doit être capable également de mettre en œuvre ses idées. Cette implication terrain est particulièrement formatrice.

5) Le consultant doit sacrifier sa vie privée  

FAUX. Le conseil est un métier de service, ce qui implique une grande flexibilité. Cependant, on est loin des clichés qui dépeignent les consultants comme des esclaves modernes à la limite du burn out. En France, beaucoup de missions sont localisées dans les grands centres urbains. Rien à voir donc avec la situation américaine du film ‘Up in the air’ où les consultants passent leur vie dans des hôtels. La présence d’outils et de méthodologies sont importantes : s’il a la chance d’en disposer, le consultant peut produire une valeur ajoutée conséquente sans ruiner ses nuits. C’est un gage de réussite à long terme.

6) Les places de marché vont à terme se substituer aux entreprises de conseil traditionnelles

FAUX. Les places des marché peuvent permettre aux entreprises de trouver des compétences ponctuelles. Leur offre présente cependant des limites : un risque sur la qualité du recrutement, la faiblesse des outils méthodologiques, l’absence de suivi, la difficulté à constituer une équipe cohérente. Pour le consultant, un statut de freelance peut être avantageux quand les missions sont fréquentes. Ecartelé entre la production des missions et la prospection, le freelance peut cependant s’exposer à des périodes de disette commerciale qui plombent son revenu annuel. L’évolution du freelance peut aussi être limitée car il tend à vendre ce qu’il a déjà fait ailleurs.

7) Je peux commencer le métier de consultant après plusieurs années d’expérience opérationnelle ou managériale

VRAI et FAUX. L’expérience et l’expertise sont fortement valorisées dans le conseil mais elles ne suffisent pas à faire un bon consultant. Un professionnel expérimenté devra, s’il veut maitriser ce nouveau métier, faire preuve d’ouverture d’esprit et d’écoute pour répondre aux clients. Il devra aussi acquérir de nouvelles compétences : formalisation de documents, analyse de données, animation... Enfin, un consultant doit également savoir vendre. La transition vers le conseil n’est donc pas évidente pour tous les profils. Quand elle fonctionne, elle peut apporter à un cadre expérimenté de nombreuses opportunités pour donner un nouvel élan à sa carrière. L’aventure vaut donc la peine d’être tentée.

Créé 2006 par Pierre Guimard, un ancien du Boston Consulting Group, Keley Consulting s’est spécialisé dans la transformation digitale. Le cabinet travaille à la fois pour de grandes entreprises et pour des startups. En forte progression, Keley recherche actuellement des profils nombreux et diversifiés.

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Keley est un partenaire de co-création parmi les meilleurs acteurs du marché, notamment via son expertise des parcours clients.

Yann Ruello

Content Innovation Director, chez Orange

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"Au delà de la réflexion produit, accompagner nos clients dans leur transformation culturelle." Accélérateurs de projet, nous accompagnons nos clients sur des programmes de transformation en apportant sens et performance. Autour de méthodologies issues du design et orientées résultat, nous co-créons avec nos clients en les accompagnant sur toutes les étapes de leurs projets, jusqu'à l'autonomie.

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